Ode aux aventuriers [D&D 4]

Entendez mon Ode, Ô vaillants amis !
Devant nous se dresse le nouveau chemin.
Le long sentier nous prend par la main,
Nous guident jusqu’au désert cramoisi.

Notre maître nous invita pour retrouver
Parmi les sables, auprès d’un sorcier
Quelque peu farfelu et redouté,
Une épée aux pouvoirs oubliés.

Nous dûmes acheter cordes magiques,
Potions, nourritures et flambeaux.
Mes amis goutèrent au tonneau
D’une bière naine au ton diabolique.

Les joues cramoisies, la langue embrumée,
Tiefling et Drakéïde rentrèrent à la guilde,
Finissant préparatifs, lissant les brides
De leurs sacs pourtant bien gonflés.

Enfin, nous partîmes, traversant hameaux
Campagnes et forêts sans panique.
Pour arriver frais, plein d’un doux repos
Sur les bords d’un lac  chargé de bateaux.

Pour 2 jours plus tard, après avoir chanté,
Dormi notre compte, prié nos dieux adorés,
Nous retrouver près du désert à Kaldeon.
Ô hasard, grand maître sans soupçon,

Tu nous fis rencontrer un homme mat
A la voix rauque, à l’accent dur,
Proposant d’un grand geste pur
De nous guider, au désert, sans hâte.

Nous suivîmes ce guide parmi les dunes,
Le soleil frappant sur nos têtes fragiles.
Sans doute frappé par son ardeur agile,
Des cranes, rencontre inopportune,

Se tinrent devant nous, comme agacés,
Moi, je n’y prêtais guère attention ;
Ce fût Amiel qui de son chameau posa les pieds,
Furieuse, sans moindre perturbation,

Attaqua ses ennemis, et dans leurs antres
Les aider à retourner et à mourir.
Sous ses pas, le sable comme du givre,
Semblait céder aux violences de son ire.

Suivi un combat, somme toute facile,
Rialto, le Tiefling lançant des boules acides
Séraphine, rendait les monstres dociles,
Moi, de mes paroles aux notes fluides,

Je tentais de soigner les maux,
D’affaiblir, au mieux, nos rivaux,
Tandis que notre belle humaine
Par son épée, de toute sa haine,

Glaçait les spectres et leurs flammes irréelles.

[Je ne sais dans quoi je me suis lancé mais ça va être chaud de faire ça à chaque fois ]

Et une tournée gratuite pour le nouveau barde du forum !

Ah, c'est sur, tu nous donnes de biens bonnes habitudes et nous attendrons avec impatience, la prochaine saga....

*Prend le verre offert par le tavernier*

Merci, Tavernier, j'espère vous donner autant de plaisir que j'en ai pris à écrire ces quelques lignes.
Puissent les dieux continuer à guider ma plume tout au long de nos aventures !!
A mes amis et à nos aventures !!

*Lève son verre et boit une grande gorgée*

ces quelque lignes , un sourire on fait apparaitre sur mon visage,
ho barde tes mots sont ceux d'un sage ,
et grasse a eux , de ton dieux tu as un message => +500 exp ^^

tu ais officiellement le barde du forum alors amuse toi bien et surtout avec beaucoup imagination

Nous voici aux bords de l’arène, dans le désert !
Les barbares de leur accueil strict et fier,
S’installent, encouragent le fils premier
Qui doit, de sa puissance, montrer virilité,
Force, courage et honneur !! « De ton pied
Écrase-la ! Mon fils ! » Ordonne le chef.
Le descendant du dragon s’incline derechef,
Bande ses muscles pour montrer sa force,
Lève sa hache large ; main ferme sur la crosse
Pointe ses lames vers notre amie drakéïde !
«Pour mon clan, à l’âme fière et limpide,
Je brandis mon arme, compagne fidèle.
Guide-moi vers la victoire et le destin cruel
De l’adversaire sera sellé par le tranchant
Ou par le poing ! » Il s’avance fièrement,
Prêt au combat, le barbare prend ses positions.
Séraphine, sûre et sereine, lui fait opposition !
Le combat, le temps d’un battement d’aile,
Tournera, à l’avantage de la jeune et belle
Drakéïde, heureuse de remettre à sa place,
Un chef malappris, aux paroles crasses.
Déshonoré, le fils répudié, la tête basse,
Contraint, nous rejoint et suivra nos traces.
Le chef, lui, de sa fierté, ne laisse entrevoir
Dans ses paroles, qu’une once de désespoir,
En un souffle lance derrière sa large épaule
« Va mon fils ! Ta mère pleure mais t’épaule,
De loin prie ton retour, après maintes aventures,
Avec tes compagnons qui, sois en bien sûr,
Te guideront, de nouveau, jusqu’au clan,
Où tu reviendras fier, fort et conquérant. »

[Voici, une petite partie de notre dernière aventure. Je voulais rendre compte de cet instant tragique du fils répudié par son père, chef barbare. Merci pour la présence de Farfadet pour une première en notre compagnie.]

sublime , + 100 exp

Je tends, vers toi, mes mains humides Ô Mage farfelu.
Toi, qui dans un éclair, immense et fatidique
A disparu au-delà des dunes et des mers de sable.
Je me souviens encore de tes cris hystériques
Des cercles ridicules tracés de tes courtes jambes
Dans l’immense salon de ton dernier rempart.
Nous regardions, désinvoltes, tes courses frénétiques.
Signe, pourtant, d’une inquiétude souveraine,
Annonçant, dans un dernier élan de clarté,
Les forces inconnues, immondes, de leur lumière
Qui te renvoyèrent, grand Mage, auprès des dieux.

Sous mes yeux embués des perles de tristesse
L’amertume des souvenirs reflue vers mon âme.
A nos premiers débats, déjà la frivolité excentrique
De ton esprit m’avait attendri. J’y voyais le signe
Puissant de ton courage, d’une âme pure, digne,
Protégeant par des signes magiques, le monde autour
Innocent, inconscient des sombres intrigues
Qui dans l’ombre préparait leur tragique dessein.
Tu nous ouvris ta porte, accueillant en ton sanctuaire
Des inconnus, unis par leur emblème, ce blason d’argent
Où le sourire large et fière, bénie sois-tu Tymora,
De la Déesse, fille de Tyche, sœur de Beshaba, protège
Voyageurs et aventuriers, les soutient dans leurs quêtes,
Souligné, d’une lame argentée, symbole, sans doute,
Du combat, sans fin, des forces nimbées de lumière
Et des forces du mal dans leur atroce obscurité.
Oh oui, je chante ton nom, mon frère, mon ami, mon maître,
Que ton souvenir, à jamais nous guide, nous montre la voie ;
Toi qui, toujours, dans ta douce folie, ne perdis jamais de vue
Le seul et unique chemin vers la lumière. Je jure, ici,
Sous les larmes et les mains tremblantes de la colère
Porter ton nom à la face de ce grand démon ailé,
Lui faire cracher par les armes et dans un dernier soupir
L’entendre murmurer : « Sahasralah, Sahasralah Sahasralah »

[Je ne pouvais pas ne pas écrire à la mémoire de notre mage préféré et sa douce excentricité. Pour les nécessités du poème j'ai crée l'emblème de la guilde, j'espère que notre mj favor ne m'en voudra pas trop d'avoir pris Tymora comme déesse]

vraiment pas mal ^^ , et pour l'embleme c'est pas avec moi mais avec les autres qu'il faut voir
+250 exp